Shenko Necka

Présentez-vous en quelques lignes : Je m’appelle Quentin, j’ai quatorze ans et je vis à Rouen… je suis en quatrième, et je débute dans le RP. Comment avez-vous connu le forum ? Un de mes amis, Zenpashy, m’en a parlé.
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PRESENTATION DU PERSONNAGE :

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Nom : Necka.

Prénom : Shenko.

Âge : 16 ans.

Catégorie : Arme.

Alignement : Shibusen.

Transformation : Epée : Shenko est capable de se transformer en une grande épée, à la lame grise tout ce qu’il y a de plus banal, décorée de quelques symboles près de la garde. La lame est fixée à même le manche, décoré de lignes noires. Le manche se termine par deux ronds d’acier. Son autre extrémité se termine en un rond couleur argent (très, très clair) où est fixée la lame. La garde se trouve à l’endroit où le manche "s’arrondit". Malgré sa taille, l'épée reste légère.

Description physique (5 lignes minimum) : Shenko est de taille normale, pour quelqu’un de son âge, il est très charismatique : blond aux yeux bleus, il affiche toujours (ou presque) un sourire qui laisse largement voir ses dents parfaitement blanches. Shenko n’est pas très fort physiquement, ni très souple ou rapide, et encore moins agile. Il porte un pull blanc sur un tee-shirt noir et or, un pantalon tout aussi blanc avec des chaussures noires. Un habillement atypique qui ne manque pas de le faire remarqué. Il porte aussi des gants noirs doux et brillants malgré la couleur. Il se tient droit et fier, sûr de lui, à tel point qu’on aura tendance à lui faire confiance… ou à le prendre pour un vantard ! Shenko possède de beaux vêtements, comme décrit ci-dessus, qui peuvent le faire passé pour un riche ; mais ce n’est pas du tout son cas : il est très pauvre et les seuls vêtements qu’il possède sont ceux donnés en cadeau d’adieu par sa « famille » [voir histoire]. Les yeux bleus de Shenko brillent, comme pour afficher une joie et une suffisance, mais en vérité, si Shenko sourit sans cesse, c’est bien pour cacher à quel point il est triste… ce qu’il refuse d’admettre, car, d’après l’éducation qu’il a reçue, Shenko ne doit jamais laisser transparaître sa tristesse : il doit rester fort afin de conserver son honneur.

Description mentale (5lignes minimum) : Shenko possède un bon mental : il ne renonce pas, même lorsque la situation devient dramatique et désespérée. Il possède un très grand sens de l’honneur : lorsqu’il promet quelque chose, il le fait même s’il doit mourir pour cela. Il a des idées très arrêtés : impossible de lui faire changer d’avis. On peut donc facilement lui faire confiance. De nature calme et réfléchie, Shenko ne cède jamais à la colère, ni aux provocations gratuites… mais attention : si vous cracher sur son honneur, vous vous ferez de lui votre ennemi ! Shenko est naïf et, même s’il ne croit pas tout le monde sur parole, il a tendance à faire confiance à son entourage. Il ne suspecte jamais quelqu’un à part si ce « quelqu’un » se fait prendre la main dans le sac. S’il lui arrive d’affirmer quelque chose, alors c’est qu’il pense de toute son âme que cette chose est vraie. Il ne ment jamais, et n’est pas de nature à aimer ceux qui usent le mensonge : Shenko déteste par-dessus tout les gens fourbes qui agissent derrière le dos des autres, qui les manipulent et les trompent. Il n’aime pas les menteurs, ni les tricheurs, et encore moins ceux qui refusent d’assumer leurs fautes, et qui mettent tout sur le dos des autres. Il n’est pas très violent et essaye plutôt de résoudre les problèmes sans en causer d’autres ; intelligemment. Aussi essaye-t-il de canaliser la colère de ses amis lorsqu’ils sont provoqués. Mais lorsqu’un homme à utilisé tout les autres moyens, il doit se battre… ou fuir. Shenko n’étant pas de nature à fuir, s’il est poussé à bout, en viendra aux mains. Shenko est un inculte, il n’y a pas d’autre mot pour définir ses connaissances. Il sait ce qu’est une arme, ce qu’est un manieur, il sait comment se transformer, mais sinon, il ne sait rien du tout sur les âmes, n’a jamais entendu parler de kishins, de loups-garous ou autres vampires… pour faire simple, il ne sait rien à rien. Shenko n’est ni très perspicace, ni très intelligent, mais il est capable de comprendre les gens qui l’entourent et donc de les pardonner. [Ne dit-on pas : « La compréhension engendre l’empathie puis le pardon » ?] Shenko n’est pas très performant dans le domaine psychique, mais il est quand même capable de raisonner et de réfléchir longuement sur des sujets complexes… sans pour autant trouver la réponse ! Shenko à cependant du mal pour réfléchir à toute vitesse et lorsqu’il s’y essaie, il en ressort toujours avec une terrible migraine ou un puissant mal de tête, du genre qui ne vous quitte pas de la journée. Le sens de l’honneur de Shenko l’oblige à dire la vérité. Et lorsqu’il ne la connait pas, il le dit. Shenko dit toujours se qu’il pense, et ne se rend pas compte que la vérité peut souvent blesser les gens ou briser leurs rêves… cela peut être un moyen de se faire des ennemis parmi tant d’autre !

Longueur d’âme : calme, réfléchie, sens de l’honneur.

Histoire (15 lignes minimum) : Shenko vécut paisiblement avec ses parents durant ses dix premières années. Ses parents, Nebeka et Aria, peu sympathiques et peu présents, étaient très pauvres. Aria et Nebeka étaient tout deux des armes, des armes refusant d’intégrer Shibusen et de prendre part à la guerre. Ils avaient du mal à vivre heureux, ne trouvaient pas de vrais travail. Aria, elle, n’avait jamais réussit à trouver du travail : Pour une raison inexpliquée, tout le monde la refusait. Elle restait donc à la maison tandis que Nebeka s’en allait travailler. Son salaire permettait à peine de payer de quoi subsister et il lui prenait tout son temps : Nebeka partait très tôt le matin, vers quatre heures sonnantes, et ne revenait que tard le soir à plus de vingt-trois heures. De fait, les relations familiales étaient tendus et Nebeka revenait toujours plus épuisé : Il travaillait six jours sur sept, ne prenait du repos que le dimanche, et, ce jour là, il faisait la grasse matinée, puis il pouvait mettre la journée à profit pour parler avec sa famille. Mais ces conversations allaient de travers et l’ambiance était toujours tendue entre père et mère. Aria, quant à elle, faisait le ménage, la vaisselle, préparait les repas, refaisait les lits, apprenait à Shenko comment lire, écrire compter et cetera. Elle travaillait beaucoup moins que son mari, certes, mais avait un bien meilleur moral : tandis que Nebeka, de plus en plus fatigué par son travail et son chef tyrannique, perdait de plus en plus de patience et pensait souvent à abandonner ; Aria, elle, persévérait dans son travail et n’abandonnait jamais en cour de route, ne s’octroyait jamais de repos avant d’avoir fini sa tâche, et essayait toujours de se trouver du travail. Et même si elle était toujours refusée, elle ne décourageait pas, allant çà et là pour se décrocher un travail, si insignifiant soit-il.
Un samedi, le dernier jour de travail dans la semaine pour Nebeka, celui-ci déplaçait tout seul le bureau de son chef ; qui logeait près des chantiers (Nebeka travaillait en tant qu’ouvrier) et qui ne voulait plus faire des allers-retours incessants pour donner ses ordres ; Nebeka, au comble de la fatigue, laissa accidentellement glisser tous les dossiers importants du bureau. Le chef, furieux, ordonna à Nebeka de tout ramasser et de tout ranger dans l’ordre chronologique et dans les bons intercalaires. Nebeka, incapable de faire cela, refusa catégoriquement et perdit son boulot dans la foulée. Rentré à la maison, Nebeka, démoralisé, abattu et frustré, annonça tristement son renvoi. Aria, furieuse, s’était aussitôt écriée :
-Mais pourquoi n’as-tu pas ramassé ces documents ? Tu aurais pu garder ton boulot, bon sang !
-Tu crois que c’est facile, toi ? répliqua Nebeka. Je t’y aurais bien vue, moi !
-Bien sûr, je les aurais ramassées, ces maudits papiers !
-C’est ce que tu crois ! Et tu les aurais rangés de l’ordre chronologique, dans les bons intercalaires, peut-être ? Il y en avait pour des heures et des heures !
-Et tu crois que je fais quoi à longueur de journée ? Je passe mon temps à faire le ménage, si tu passais, ne serait-ce qu’une journée, tu comprendrais à quel point c’est difficile !
-Mais, qu’est-ce que tu crois ? s’écria Nebeka, perdant son calme. Tu crois que c’est facile, toi, de travailler dix-huit heures par jour, cent-huit heures par semaine ? Tu crois que je ne suis pas fatigué moi ? Non, mais franchement, penses-y au travail requis pour avoir ce salaire de misère ! Penses-y ! Et après, dis-le moi : aurais-je vraiment pu les ramassées, ces tonnes de papiers ?
-Si tu avais eu un meilleur moral, oui ! Et que feras-tu sans ton salaire ? Que deviendrons-nous ? Tu as déjà oublié que nous avons un gosse ?
Nebeka réfléchit à ces paroles, mais, refusant de s’avouer vaincu, il jura :
-Mais bon sang ! Mais je sais bien que nous avons un gosse ! J’en trouverai un autre de salaire !
Sa colère et sa haine ne cessait de monter, mais il ne savait pas vers qui la diriger. Au fil du temps, Nebeka ne réussit pas à décrocher un autre travail, et les Necka accumulèrent les dettes. Nebeka, de mauvaise fois, frustré de cette tragédie, eut tôt fait de se persuader que son ancien patron était l’unique responsable de leur misère. Sa haine remonta aussitôt, et Nebeka sut enfin sur qui la dirigeait. A cause de son chef, ils se retrouvaient dans la misère, et ils ne risquaient pas dans ressortir. Ce crime appelant la vengeance, et Nebeka ne pouvant plus contenir sa haine, il se dirigea vers son ancien lieu de travail, armé de son vieux couteau à pain tout rouillé. A ce moment là, Shenko avait dix ans. Plus tard, un cadavre fut retrouvé près d’un chantier. C’était le cadavre de l’ancien patron de Nebeka. L’auteur du crime, sûrement armé d’un couteau, l’avait attaqué par derrière alors que le chef s’en allait tyranniser quelqu’un. Le tueur l’avait alors à moitié décapité d’un puissant coup de couteau, qui ne devait être rouillé compte tenu de la rouille retrouvé sur le cadavre. Les enquêteurs suspectèrent l’utilisation d’une arme rouillée, sûrement pour faire d’avantage souffrir la victime avant qu’elle ne meure. Lorsque Nebeka retourna chez lui, il avait un sourire fou sur son visage et les mains encore pleines de sang. Aria, prise de peur, lui demanda où il était allé. Elle lui demanda s’il lui était arrivé quelque chose. Mais Nebeka se contenta d’en rire, d’un rire fou et glaçant. Shenko, lui, observait calmement la scène, sans comprendre vraiment ce qui se passait. Mais ce qu’il vit et entendit se jour là resta à jamais gravé dans sa mémoire : Nebeka riait, non pas d’un rire joyeux, mais d’un rire fou, un rire qui ne présageait rien de bon, le rire d’un meurtrier qui venait de ferrait sa future victime. Le genre de rire qui ne faisait qu’effrayer ceux qui l’entendaient.
Enfin, Nebeka brandit son couteau et poignarda sa femme en plein cœur. Celle-ci en eut le souffle coupé et suffoqua en silence. Puis elle s’écroula par terre. Nebeka rit en voyant le corps d’Aria se volatiliser pour faire place à une petite boule blanche. Il la contempla une seconde puis s’en saisit et l’avala. Il y eut un bruit de déglutition puis Nebeka tourna sa tête vers Shenko, qui était terrorisé. Nebeka ria encore une fois et brandit son couteau, s’avançant d’un pas peu rassurant vers son fils. Celui-ci comprit qu’il était en danger et fuit en criant. Il s’enfuit en dehors de la maison et tenta de se réfugier dans la maison de ses voisins. Alertés par le bruit, ceux-ci ouvrirent leur porte et aperçurent un Shenko traumatisé qui pénétrait dans leur demeure, poursuivit par son père armé d’un couteau. Shenko s’écria alors de toutes ses forces, puisant dans sa peur :
-Il a tué maman !
Les voisins comprirent tout de suite à quoi ils avaient à faire et refermèrent la porte au nez de Nebeka. Tandis que la mère de famille tentait de réconforter Shenko, le père de famille alerta Shibusen. Nebeka, lui, se contentait de crier en donnant des coups de couteau dans la porte. Un manieur de Shibusen arriva rapidement puis supprima Nebeka. Il avertit la famille qu’elle était hors de danger, puis il s’en alla avec l’âme du défunt. La famille où Shenko s’était réfugié, n’ayant pas d’enfant, acceptèrent de le loger jusqu’à qu’il se trouve un autre toi ou jusqu’à qu’il intègre Shibusen. Shenko apprit par la suite que la femme s’appelait Evena et que l’homme s’appelait Suguri. Evena et Suguri Zakuro. Mari et femme, sans enfant, pour Suguri, un caractère de chevalier servant prêt à se sacrifier pour la cause féminine, dénoué de son égo, il vivait avec la galanterie et le sens de l’honneur. Evena, elle, ne s’en plaignait pas : Suguri était LE mari de ses rêves… [Bon, disons que je ne vais pas vous faire de dessins.] Shenko se plaisait dans sa nouvelle famille bien que ses parents lui manquent, et bien qu’il n’ait toujours pas compris pourquoi est-ce que son père avait tué sa mère, puis essayer de le tuer par la suite. Shenko pensait qu’il était devenu fou, mais il ne savait pas pourquoi, comment.
Son séjour dans cette « famille d’accueil » représenta un tournant dans son éducation : Aria, qui s’était contentée de lui apprendre à lire, à écrire et à compter, avait négligé son éducation. Suguri enseigna donc à Shenko le sens de l’honneur, la galanterie, la politesse, le respect et la confiance en soi. Shenko fut d’abord étonné devant tant de règles à respecter, mais il les apprit, puis il les accepta, et enfin, il les respecta. Au bout d’un moment, Shenko fit de ces règles une religion [sauf pour la galanterie] et il vivra avec tout au long de sa vie. Shenko vécut heureux avec sa nouvelle famille, bien qu’elle ne soit pas extrêmement sympathique envers lui : Si Suguri acceptait de loger Shenko, c’était uniquement parce que son sens de l’honneur le lui obligeait et qu’il s’était promis de l’abriter au moins jusqu’à qu’il soit assez grand pour intégrer Shibusen et donc trouver un autre logement. Il expliqua cela à Shenko qui comprit : Les Zakuro préféraient éduquer leur propre fils plutôt que celui du voisin. Mais ils n’avaient pas encore d’enfant, et donc ils pouvaient se permettre de loger Shenko. Leur fortune n’étant pas suffisante pour pouvoir subvenir aux besoins de deux enfants, s’ils voulaient avoir un enfant, ils devaient au passage se débarrasser de Shenko. Chose impossible grâce au « code d’honneur » écrit par Suguri, en vigueur dans sa maison ; heureusement pour Shenko, d’ailleurs.
Shenko savait bien qu’un beau jour, (enfin, beau…) les Zakuro l’inscriront à Shibusen et qu’à partir de ce moment là, Shenko ne les verrait plus. C’était peut-être mieux comme cela. Au moins, Shenko sera logé et nourri à Shibusen, sans constituer une entrave à quelqu’un. Au contraire, il ira se battre du côté de Shibusen, contre des gens corrompus comme son père l’a été, afin d’empêcher quelqu’un de finir comme il aurait fini s’il n’avait pas été sauvé par Suguri et sa femme… au moins ne mourra-t-il pas de faim.
Ce jour arriva quelques années plus tard, lorsque Shenko eût fêté son seizième anniversaire, Suguri inscrivit Shenko à Shibusen puis, après l’avoir dit adieu, il l’avait abandonné à l’entrée de l’établissement. Shenko put en profiter pour admirer cette entrée : Une magnifique, imposante entrée, complètement symétrique, décorée de plusieurs bougies géantes. L’entrée de Shibusen n’était pas une banale porte : il s’agissait de trois têtes de mort, à l’effigie du dieu qui y vivait. Mais, ça, Shenko ne pouvait pas le savoir. L’entrée était surplombée de quelques grandes tours, pointant fièrement le ciel de leur pic. Shenko pouvait distinguer trois sphères noires lévitaient au dessus de l’entrée, sans même casser la symétrie. L’architecte qui avait fait les plans du château, ainsi que les ouvriers qui avaient construit le château, n’avaient pas commis une seule erreur. Ils devaient posséder des moyens inimaginables, ou un talent fou. Une véritable œuvre d’art, que seul un dieu saurait égaler. Shenko n’avait que seize ans, mais désormais, Shibusen sera son seul et unique foyer. Il se battra, se livrera à Shibusen ; et, lorsque viendra le moment de mourir, il ne se désistera pas, et il affrontera la mort en face. A partir de ce moment là, Shenko ne fut plus innocent : il venait de prendre part à la guerre.

Eh, bien, tout d'abord, merci du compliment ! Merci aussi pour le conseil, je vais essayer de m'améliorer mais bon, je débute dans le RP donc les fautes vont continuer de pleuvoir... Merci de m'avoir validé !